mercredi 28 juillet 2010

DOCUMENTAIRE, DAKAR MIROIR D’UNE MEMOIR COLONIALE


L’architecture coloniale revisitée

En 26 minutes, Djembira Cheikh Mohamed plonge le spectateur dans une ville de Dakar à deux visages.l’un marqué par des architectures coloniales avec des rues baptisées par les colons et l’autres par des constructions modernes,des rues rebaptisées et gommant une partie d’une mémoire.

« Dakar, un miroir sur une mémoire coloniale » est un documentaire qui retrace l’histoire de la création de Dakar depuis la communauté lébou en passant par l’époque coloniale pour venir à la période post -coloniale.
Le spectateur est plongé dans des univers marqués par différentes périodes.
Une période aux architectures coloniales, avec des rues qui portent les noms des figures emblématiques de la colonisation (Albert Sarraut, André Pétavin, George Pompidou…).Mais c’est aussi une ville coloniale avec ses édifices à l’image du marché Kermel qui date de 1910, de l’hôpital Le Dantec 1912 du marché Sandaga etc.
Le documentaire c’est aussi Dakar sous un autre visage avec des rues rebaptisées (Blaise Ndiagne, Lamine Guèye, Hassan II). Un voyage à deux temps qui évitent le spectateur à une réminiscence, une rétrospection sur les processus de la construction de la ville.
L’objectif pour Djembira Cheikh Mohamed, le réalisateur est de jeter un regard pointu sur l’architecture et l’adressage urbain hérités de la colonisation.
Ainsi à travers ses interlocuteurs,il remet en question la manière dont certaines rues sont rebaptisées sans l’aval de la communauté.Car ne pas devrant être seulement des questions administratives.
« Dakar un miroir sur une mémoire coloniale » c’est aussi une comparaison entre Dakar et les autres villes du monde empreintes de l’histoire à l’image de la vielle Paris, de la vielle Rome etc.Une comparaison qui conduit le réalisateur à se livrer à la fin à une interrogation : « A quand la vielle Dakar ? »Et sur cette question Djembira est pessimiste, et son sentiment est la conséquence d’une culture de destruction des Dakarois et l’érection des immeubles à la place des édifices historiques. Le réalisateur rêve d’une ville dotée d’une cohérence urbaine faisant sa beauté.
Par ailleurs, pour plus de parité Djembira invite à ce que certaines rues soient rebaptisées sous les noms de certaines femmes qui ont marqué l’histoire comme Isseu Niang, Caroline Diop, Ken Bougoul.

lundi 26 juillet 2010

Hip Hop


BIDEW BOU BESS Signe son retour avec Ndoumbélane, la jungle

En prélude à la sortie de leur nouvel album, Ndoubelane, prévu le 29 juillet prochain, le groupe de Rap Bidew Bou Bess a présenté à la presse, samedi, au Duplexe, sa nouvelle production. Riche de 17 tires, l’album aborde des thèmes qui s’articulent autour du social, du spirituel et de la promotion de la santé des populations.
.
Après avoir honoré le Rap sénégalais avec deux disques d’or Bidew Bou Bess revient sur la scène musicale avec un nouvel album intitulé "Doumbélane" ou la jungle. Cette nouvelle production est riche de 17 titres.Des titres à thème qui aborde des questions d’ordre spirituel, de la promotion de la santé des populations et la conscientisation des leaders politiques sur les vraies préoccupations des populations. Mais le social constitue également un souci du groupe.
En effet, « Ndoumbélane », la jungle est une musique au service de la communauté, qui fait des Omd (objectif du millénium pour le développement) un engagement sans mesure. En fait pour Bidew Bou Bess, l’art pour l’art n’a pas de sens. Et il a opté l’art pour le progrès. C’est pourquoi d’ailleurs l’atteinte des Omd 3, Omd 4, Omd 5, Omd 6 sont les préoccupations du groupe. Ce faisant, Baidy Sall, alias Master B n’a pas manqué de souligner volonté du groupe de servir la population. « On ne chante pas pour chanter, mais on chante pour enchanter. Nous versons dans le volet social car nous voulons une musique utile au service de la population. Notre combat est un combat noble, nous comptons sensibiliser les populations car nous sommes des porteurs de voix», a t-il laissé entendre .
Et pour le choix du titre de l’album « Doumbélane », il ajoute « Doumbélane, c’est la jungle, nous vivons dans un monde qui a l’aspect d’un jungle.Les forts terrassent les faibles. » Mais pour Master B, la solution face à cette loi de la jungle, c’est de s’armer du moral et de l’éthique pour s’en sortir.
Par ailleurs, ils ont précisé que leur 7 ans année d’absence était un retrait stratégique. Et ceci a conduit à la maturité du groupe, « c’est un album d’espoir, de confirmation de maturité et d’affirmation », a souligné Baidy Sall, alias Master B.
Il faut aussi noter que la sortie est prévue le 29 juillet.

dimanche 4 juillet 2010

Cérémonie de remise des attestations sur la toilette mortuaire

Cerfi pour compenser le gap


Les stagiaires du Cerfi ont reçu ce samedi leurs attestations de fin de formation sur la toilette mortuaire. Cette cérémonie a été présidée par Abdou Aziz Sy Al Ibn.À cette occasion le président du centre, le professeur Ravane Mbaye a souligné l’importance que constitue les soins du mort dans le droit musulman.


L’enceinte du centre d’études, de recherche et de formation sur l’Islam (Cerfi) était très étroite hier pour accueillir une marrée humaine venue assistée à la cérémonie de remise des attestations aux stagiaires dudit centre.
De nombreux chefs religieux et d’Imams étaient présents. Le cerfi a la vocation d’organiser des sessions de formation et des séminaires.Une façon d’offrir aux musulmans une bonne compréhension de certaines questions que l’on vit quotidiennement.
En effet, ce stage de formation a regroupé des dizaines d’imams, venus un peu partout à travers les différentes mosquées de Dakar.
Ainsi pendant une semaine, ces stagiaires au nombre de 81 ont subi la formation.Une formation sur le lavage funèbre, une obligation qu’un bon musulman ne doit pas ignorer. De l’avis du professeur Ravane Mbaye, par ailleurs président du centre la prise de soins du mort occupe une place particulièrement distinguée dans le droit musulman où le prophète (psl) lui accorde une importance significative.
« Le prophète (psl) invite à l’apprentissage de ses modalités qu’il a esquissées à travers ses hadiths qui définissent les contours de l’islam bien ancré dans les cœurs des vertueux serviteurs de Dieu qui en s’éclairant de ses enseignements les ont mis en application en se cramponnant au coran et à la sunna pour être ainsi épargné», a t- il dit.
Et d’ajouter que la marginalisation des valeurs religieuses et humaines à l’occasion des levées du corps, l’attente de la prière mortuaire et l’enterrement méritent une attention particulière.
D’où donc la nécessité de former des gens dans ces pratiques que le musulman vit au quotidien. Et puis les laveurs sont devenus de plus en plus rare.
Toujours à en croire, M.Mbaye les gens confondent coutumes et religion.
Le représentant du Khalife général des Tidiane Abdou Aziz Sy Al Ibn a abondé dans le même sens, en tirant à boulets rouges sur certains Imams qui n’ont aucune compétence pour diriger la prière. Ce faisant, il les invite à accroître leur connaissance par des séminaires de formation. Et il se dit même prêt à prendre en charge une partie des frais de la formation.
« Il faut former les Imams », a t- il laissé entendre.
Par ailleurs la promotion de Souleymane Mbaye, nom du parrain, est composée de 22 mentions très bien dont 4 femmes et 17 mentions bien.
Les stagiaires, heureux, n’ont pu retenir longtemps leur joie, qui se lisait sur certains visages.
El Hadji Ousmane Diagne, stagiaire « la formation tombe juste, par ce qu’on pensait à ça. Toutes nos attentes ont été comblées. Nous remercions vraiment le professeur Ravane Mbaye ». Et un autre d’ajouter « officiellement la formation, c’était par rapport à la toilette mortuaire, mais on a en reçu plus.Car, il y avait également comment doit-on assister une personne en agonie ainsi que les condoléances. Et puis la façon dont les gens poser certaines questions montrent qu’il y avait un besoin réel ».
Toutefois, pour sa prochaine session, le Cerfi compte enchaîner avec d’autres modules. Entre autre le zakat, l’héritage, le mariage et le divorce, le pèlerinage à La Mecque etc.

Ibrahima BA

jeudi 24 juin 2010

FAIRE DE L4ANTROPLOGIE? SANTE , SCIENCE ET DEVELOPPEMENT


Une oeuvre au service du développement

En conférence de presse hier au centre culturel français, Laurent Dival a fait une présentation de son nouvel ouvrage. Une ouvre qui relate une novelle forme d’anthropologie au service de la société. Mais également comment se font les recherches.
« Faire de l’antroplolgie, santé, science et développement » c’est le nouvel ouvrage de Laurent Dival, chercheur et directeur de recherche à l’institue de recherche pour le développement (IRD).
Un ouvrage d’anthropologue qui relate l’histoire d’un anthropologue au service du développement.
L’intérêt de l’anthropologie dans la vie sociale mais également une façon de poser un regard sur devenir de l’anthropologie.
L’ouvrage s’intéresse à la fabrique de l’anthropologie à partir des recherches menées dans le champ de la recherche en Afrique.
Une manière d’inviter le lecteur à voir comment une recherche est imaginée, comment les chercheurs construisent leurs recherches. Mise en place et suivie, et conclut, en se penchant sur les discussions et les négociations engagées entre les différents acteurs, collègues et populations enquêtées et décideurs.
La préoccupation des populations sont au cœur de la pratique de l’anthropologie.
Ainsi certaines maladies ; comme le sida, la tuberculose, le paludisme font les priorités des recherches alors de décrypter une anthropologie critique des projets de recherche.
De l’avis de Laurent Dival l’ouvrage est aussi une occasion de voir les limites de l’anthropologie, »ses sentiments d’inachevés ».En plus c’est une façon de voir comment les gens pensent le monde en société.
L’ouvrage est composé de trois parties. La première partie « Ensemble pour tous ? Pose un regard sur l’équipe en externe qui amène le lecteur à découvrir le contenu des projets .Une réflexion sur le montage des équipes.
Une deuxième partie qui montre comment les chercheurs construisent leurs recherches la façon dont les projets sont évalués.
Et enfin une troisième parie de rassemblement des idées qui montrent les difficultés à communiquer des chercheurs et la problématique sur le nombre limité de bons vulgarisateurs.
Toutefois, le directeur de recherche à l’IRD est revenu sur le divorce entre l’anthropologie classique et l’anthropologie moderne, avant de déplorer la contrainte de disponibilité des anthropologues.

mardi 11 mai 2010

LE JOURNALISME EN LIGNE EN AFRIQUE

A l'ère d'une civilisation technologique la place de leadership qu'occupe l'internet n'est plus à démontrer.Dans cette télescopage technologique l'avenir de la presse en ligne en Afrique promet tout mais à la fois rien aussi.
Ayant connu une hégémonie à nulle autre pareille dans les pays industrialisés du nord à l'aube du vingtième siècle l'internet en Afrique n'est pas encore passé dans sa phase de maturité.
Une grande partie de la population africaine est analphabète des NTIC(Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication) ce qui ne promet pas une mass de lecteurs au journalisme en ligne africain.Or,la presse n'a sa réelle existence que si elle s'adresse à un grand nombre, à qui elle cherche à informer juste et vrai .
Cependant, il se pose un problème ,c'est celui de la censure .Dans la toile l'information n'est pas censurée ce qui n'offre pas un futur flamboyant à la presse en ligne car comme on le dit le trop de liberté tue la liberté mais il faut ajouter également que trop liberté amène aussi la médiocrité.

lundi 10 mai 2010

VISITE DE LA GOUVERNEURE GENERALE DU CANADA


VISITE DE LA GOUVERNEURE GENRALE DU CANADA A L’UCAD

SON EXCELLENCE MICHAËLLE JEAN A INSISTE SUR L’IMPORATANCE DE LA PRESSE DANS LE PROCESSUS DE LA DEMOCRATIE.

Dans le cadre de sa visite de 5 jours au Sénégal, son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, la Gouverneure Générale du Canada était l’hôte de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar le vendredi 16 avril 2010. Introduisant une table ronde sur « le rôle des média dans l’émergence d’une nouvelle Afrique », elle est revenue sur l’importance des média dans les sociétés démocratiques.

« L’éducation est le chemin le pus sûr pour sortir de la précarité » c’est en ces termes que Michaëlle Jean la Gouverneure du Canada et représente de sa majesté Elisabeth II, a débuté son introduction. Mieux, l’éducation est la voie idéale pour éradiquer la misère. Elle est revenue sur le rôle prépondérant que ses parents ont eu à jouer dans sa formation d’Haïti au Canada tout en ayant un souvenir traumatisant du tremblement terre au mois de Février dernier dans son pays d’origine.

A l’en croire, informer est un devoir pour le journaliste mais celui-ci doit apprendre à le faire, en dépit des difficultés qui l’assaillent, dans les règles de l’art.

De son avis, la responsabilité citoyenne d’informer demeure un acte de rigueur et d’engagement avant d’ajouter que « éducation et information vont de paire dans cette quête incessante de liberté et de mieux- être ». En effet, qui dit information pense forcement à l’éducation. Le journaliste digne de ce nom, doit porter en bandoulière vigilance et clairvoyance pour empêcher qui que ce soit d’abuser des concitoyens et des concitoyennes, mais doit aussi s’efforcer de dénoncer les dérives et les bévues du pouvoir au lieu de se contenter de jouer le rôle de chien de garde du pouvoir.

Toutefois, elle a fait remarquer que l’Afrique doit faire bon usage des nouvelles techniques de l’information et de la communication pour faire prévaloir une bonne démocratie. « Nous vivons dans un monde que la rapidité des communications permet à chaque instant de capter sur le vif en nous d’en faire des instruments au service de la démocratie » a-t-elle réitéré. A l’heure où l’information voyage à la vitesse de l’électricité ou des impulsions du système nerveux, l’Afrique doit être au cœur de la bonne information et elle doit prendre le taureau de la démocratie par les cornes des média.

Après cette brève introduction, c’était autour de la directrice du centre des études des sciences et techniques de l’information(Cesti) Eugénie Rokhaya Aw de faire une présentation des panélistes.

Il s’agit entre autres de Mame Less Camara (enseignant au Cesti), Ben Peterson (Directeur exécutif de journalisme pour les droits humains).

Mr. Camara a procédé à une présentation de l’historique des média sénégalais. Soulignant ainsi deux grandes époques très importantes dans l’évolution de la presse au Sénégal. Une époque allant de 1856 aux années 80

Selon l’enseignant au CESTI, la date de 1856 correspond à la présence de la première imprimerie à Saint Louis du Sénégal et les années quatre vingt marquent l’entrée en série des groupes de presses.

Par ailleurs, il a aussi noté le rôle éminent que les radios jouent dans la démocratie au Sénégal grâce aux langues nationales. Elles font comprendre à la population que le pouvoir s’exerce par leurs mains et de leurs volontés.

Quant à Ben Peterson, il a insisté sur la formation des journalistes et sur un nouveau modèle d’organisation médiatique.

La séance a été clôturée par le dernier mot de Mme son excellence la Gouverneure générale du Canada qui s’est félicitée de la pertinence des panélistes avant de saluer la coopération entre les deux pays.

BA IBRAHIMMA

TRANSPORT


HAUSSE DES PRIX DU TRANSPORT DES BUS « TATA »

LES NOUVEAUX TARIFS FONT DÉVERSER DE L’AMMERTUME

La hausse du prix du transport des bus « Tata »ce lundi a suscité une grande effervescence chez les usagers .Même si la direction de l'agence pour le financement des travaux urbains(Aftu) justifie cette hausse par la l’augmentation du prix du carburant, cette décision est mal vue par les clients .l’ambiance dans tous les arrêts de la capital est partout pareille.

Ce matin du jeudi 29 avril 2009, un soleil de plomb darde ses rayons sur l’avenue Cheikh Anta Diop. La circulation est plus que jamais dense. Klaxons de voiture, brouhaha indescriptible de voix de chauffeurs et des usagers mêlés aux grondements des moteurs rendent cette atmosphère encore beaucoup plus électrique .C’est au milieu de cette effervescence que se trouve l’arrêt de la ligne 24 des bus de marque "Tata", juste à côté de la petite porte du campus social qui fait face à « Just 4 U » .Là des clients, tout âge confondu, font la queue sous un soleil ardent pour prendre place dans un bus qui vient de stationner.

« Do gaw yaw, nadj bii daffa tang » (Dépêche toi il fait chaud).C’est une vielle dame qui parle ainsi à un jeune homme le visage rond, la vingtaine sonnée et modestement habillé.

A peine achevée l’épreuve de la queue, tout le monde se tient bon dans le bus.

Après un silence de tombeau qui n’a duré que le temps de coquelicot sous un soleil d’été, une dipuste entre un client et le receveur vient le troubler.

« Deeloma sama monnaie» (Rends moi ma monnaie), peste un jeune homme comme s'il a les yeux d’un aveugle devant les affiches qui décorent l’intérieur du bus .Ces affiches n’ont qu’un message « En raison de la hausse des prix du carburant, "Aftu" informe son aimable clientèle que les 25 F Cfa réduits dans les tarifs le 1ier février 2009 seront reconduits sur les prix à partir de ce lundi 29 avril 2010 .Merci de votre compréhension. »

Une note qui s’adresse à tout le monde mais qui ne fait pas l’unanimité dans sa réception.

Tapha Niang, tailleurs et habitant à Guédiéwaye est un fidèle client.

A son avis, cette augmentation montre encore une fois le manque de respect que ces gens ont vis-à-vis de leurs clients. « Seen intérêt rekk » (Ils n’ont là que pour leur intérêt) argue t-il en caressant le regard au receveur ils n’ont même pas pitié de leurs clients persiste t-il.

A sa suite, une jeune fille au visage bien maquillé, aborde dans le même sens. « J’ai du mal à comprendre comment ces gens là peuvent se lever un bon matin et dire qu’ils ont augmenté de 25F Cfa les tarifs ».

D’un coup, l’intérieur du bus ressemble à une vrai parterre où chacun veut se faire entendre.

Unanimes, tous les usagers tirent à boulet rouge sur la société "Aftu" qui, devant le fait accompli peine à convaincre ses clients.

Comme des oiseux à l’approche du beau temps, chacun des clients rivalise sa rhétorique.

Les nouveaux tarifs ont complètement bouleversé les thèmes de discussion ces derniers jours dans les bus « Tata »à la place des problèmes sociaux et politiques.

A la suite du départ de ce bus, un autre se postule et l’éternelle queue recommence. L’entrée dans un bus donne toujours le réflexe d’acheter un ticket. « Un ticket pour Guédiéwaye, un autre pour Pikine encore un autre pour Guédiéwaye », répètent en chœur les usagers.

Ce leitmotiv, est freiné par la protestation d’un client qui réclame sa monnaie .Ce vieux au nom de Ibrahima Mbodj commerçant de profession se dit rien comprendre dans ces histoires d’augmentation .On lit à travers son visage la température de sa colère monter suite à la réponse du receveur.

Ce dernier répondant au nom d’Ablaye Nguéye, tente de le convaincre. « L’augmentation est liée à la hausse des prix du carburant .Cette décision n’est pas la notre, encore moins celle du chauffeur mais plutôt une décision de la direction « Aftu» .Une vieille dame, vêtue en son époque, bon teint lui jette un regard méfiant. Le chauffeur, de son côté, les yeux rivés sur le volant ne pipe un mot.

A un jet de pierre de cette arrêt se trouve celui des « Ndiaga Ndiaye ».Ici en dépit du bruit qui y règne, la tranquillité est présente à l’intérieur des cars remplis de passagers, une façon de témoigner que tout va bien.

Toutefois, l’augmention des tarifs sur les bus « Tata » ces derniers jours n’est pas bien accueilli chez les usagers .D’ailleurs certains d’entre eux commencent à avoir la nostalgie du temps des « Ndiaga Ndiaye ».

ENSEIGNEMENT CORANIQUE


ENSEIGNEMENT CORANIQUE

UN EXEMPLE DE DAHARA MODERNE AU CŒUR D’UN QUARTIER POPULAIRE

Situé en plein cœur du quartier populaire de Yeumbeul nord, le daara de Oustaz Niane constitue une véritable école coranique moderne au grand bonheur des parents et des talibés .Ces derniers y vivent de la plus belle des manières. L’atmosphère qui y règne en est une parfaite illustration. Reportage.

Il est midi passé à Yeumbeul nord, l’un des quartiers les plus populaires de la banlieue dakaroise.

En cette fin de matinée de samedi, un vent frais, givré, à vous scinder en deux effleure les visages de ce beau monde qui inonde les rues et les ruelles sablonneuses.

Des femmes, panier à la main marchent à pas pressés en direction du marché. Des enfants, dont la rue constitue un terrain de jeux, à peine âgés de 12 ans, courent après un ballon. C’est une vraie ambiance de fête qui règne ici.

A un jet de pierre du Cdeps, se trouve le daara de Aboubacar Niane plus connu sous le nom de Oustaz Niane.

Ce vieux, la cinquantaine révolue a pignon sur rue dans ce quartier grâce surtout à sa détermination pour l’enseignement coranique des enfants.

Une terrasse peinte en jaune abrite le daara, le daara « Yamayatou Mouhiyatoul khouraamil Karim Wa Tarbiyatil Atfali Wal Aytaami Fi Dinil Islam Alaniff » (Association Musulmane pour la vie de l’Islam, del’Education des Enfants et Orphelins dans la Religion. )

A l’intérieur de ce local, la première chose qui attire l’attention, c’est la splendeur et la propreté des lieux. Une façon d’illustrer l’adage selon laquelle « un esprit saint dans un corps saint ».

La propreté dans ces lieux laisse deviner la qualité de l’enseignement qui y est donnée.

Dans la salle, une quarantaine d’enfants installés sur des nattes étalées sur le sol apprennent en chœur le coran. C’est au milieu de ce brouhaha qu’est assis, majestueux, le marabout Oustaz Niane, un livre à la main et un fouet de l’autre .Inhibés par notre présence les talibés se fondent en silence d’un coup.

Certains d’entre eux, rivent les yeux au sol, tandis que d’autres turbulents s’en profitent pour bavarder à gauche et à droite. Le daara est composé de 120 enfants dont 95 garçons. « Les filles et les garçons sont séparés et ne se voient presque jamais» soutient, Oustaz. Niane. Ce dernier après avoir terminé ses études à Médina Baye (Kaolack) dont il est originaire, est parti en Arabie Saoudite où il a obtenu en1983 un diplôme sur « les connaissance de l’islam » puis en Malaisie avant de revenir dans son pays pour ouvrir son daara.

A son avis, « l’Etat doit s’efforcer d’aider les enseignants des écoles coraniques, de leur trouver de meilleurs conditions de travail. »

Toutefois, il n’apprécie pas le silence des élus locaux vis-à-vis des maîtres coraniques.

« Les élus locaux ne sont là que pour eux- mêmes » laisse t-il entendre.

L’internat est composé d’un corps d’enseignants, de femmes de ménage .C’est une véritable entreprise que dirige le vieux Niane ce qui relève de la qualité sa gestion.

A l’intérieur de la chambre des enfants, on trouve des matelas étalés, un ventilo pendu sur la dalle et une grande armoire en bois rouge. « Cette armoire supporte tous les affaires des enfants »nous confie Amie Niane l’épouse du marabout la quarantaine bien sonnée.

Le daara regroupe un essaim de nationalités, des Gambiens, des Nigérians, des Soudanais et même un Italien, Mohamed Diouf. « Ce sénégalais d’origine italienne est dans ce daara depuis qu’il a 6 ans et à son arrivée il ne pouvait articulé un seul mot de la langue de Kocc Barma (wolof) » souligne le marabout sous un sourire discret. « Actuellement âgé de 9 ans il a achevé une partie du saint coran » ajoute t-il.

Quant au jeune Modou bien habillé, il fait vraiment bon à vivre dans cette maison. « Je mange bien, je me lave quand je veux » avoue t-il timidement.

Mohamed Beye venu des Parcelles Assainies abonde dans le même sens. « Souvent mes parents viennent me chercher pour qu’on aille chez nous mais je refus car je me sens plus à l’aise ici » dit –il

A 14 heures une bonne odeur du Thiébou dieune (riz au poisson) creuse les narines et donne

faim à tout le monde.

Des seaux remplis d’eau décorent la cour une façon de rapprocher les accoutumées car cela annonce l’heure du repas. Les talibés piaffent d’impatience de déguster après avoir bien lavé les mains. Fini le déjeuner, c’est l’heure de la récréation.

Malgré les difficultés auxquelles le marabout Aboubacar Niane est confronté, son daara constitue une référence .Ses talibés ne sont jamais dans la rue et sont bien protégés.

Toutefois, l’Etat et les ONG doivent s’engager à aider ces genres de daara dans leur lutte contre la mendicité des talibés.

IBRAHIMA BA

dimanche 11 avril 2010

AWADI au pinacle



EN CONFERENCE DE PRESSE AU CENTRE CULTUREL BLAISE SENGHOR
AWADI REND HOMMAGE AUX « PRESIDENTS D’AFRIQUE»
Après sunugal en 2008, Didier Awadi revient avec force sur la scène musicale sénégalaise .Il a procédé ce jeudi à la présentation de son nouveau album riche de 21 titres C’était en présence de nombreuse personnalités.
En conférence de presse ce jeudi au centre culturel Blaise Senghor, ce rappeur aux allures révolutionnaires est revenu sur son projet.
Awadi est sans l’un des figures les visibles du Hip Hop en Afrique Francophone.
A cette occasion, il a rappelé que « Président D’Afrique » est un spectacle positif qui s’adresse à la jeune génération, à qui il est question d’inculquer les valeurs africaines, mais aussi d’enseigner l’histoire de ses illustres fils à l’instar de PATRICE Lumumba, Sékou Tour é, Frantz Fanon. Ces figures ont laissé des traces dans l’histoire de l’Afrique sous le joug de l’occident pour ne pas dire coloniale mais également de l’Afrique sous" le Soleil des indépendances" pour reprendre l’expression de notre cher et regretté Amadou Kourouma.
En effet selon Awadi cet album est le fruit d’un travail d’une longue haleine ,5 ans de recherche de tournage et de mise en scène dans plus de quarante pays d’Afrique
Présidents d’Afrique est aussi une occasion de redonner de l’espoir à la jeunesse Africaine, qui depuis quelques années atteintes par l'illusion jusqu’au seuil de l’âme pense que son seul salut réside dans l’émigration.
Par ailleurs, pour ce rappeur à la quarantaine sonnée la mise en scène des images et la chorégraphie font voyager les gens à réfléchir sur le passé de l’Afrique.
Revenant sur la question du critère de choix la star du rap soutient « qu’il ne fallait pas choisir tout le monde mais des gens qui ont un parcours digne d’intérêt ».
Toutefois de nombreuses personnalités, des fiches et des proches d’éminentes figures qui ont émaillées les pages de l’histoire du continent étaient présents. I l s’agi de Roland Lumumba (fils de Patrice Lumumba) Mohamed Touré (fils de Sékou Touré) Blandine Sankara a (sœur de Thomas Sankara).
A l’en croire Monsieur Touré la jeunesse doit s’inspirer des héros historiques de l’AFRIQUE.
Unanimes, les intervenants à cette conférence qui entre également dans le cadre du cinquantenaire des indépendances ont tous reconnus que le salut de l’AFRIQUE reste son unification .Comme l’avait si bien compris KHUMAH au lendemain des indépendances « l’Afrique doit s’unir ou périr»
BA IBRAHIMA

conference de l'EJPO


CONFERENCE DE L’EJPO
THEME : HEURS ET MALHEURS DE LA CONSTUTITION EN AFRIQUE
Dans le cadre de ses activités d’animations scientifiques et culturelles, le laboratoire d’Etude juridique de la faculté des sciences juridiques et politiques (l’EJPO) a organisé ce samedi une conférence sous la houlette de son directeur le professeur Demba Sy sur le thème « Heurs et Malheur de la Constitution en Afrique ». Cette séance a été animée par Monsieur Ameth Ndiaye, Docteur en Droit et Maitre Associé à la Faculté des sciences juridiques et politiques.
Conscient de l’enjeux majeur de l’impact de la constitution dans la stabilité politique en Afrique, le professeur Amath Ndiaye n’a pas trouvé mieux que de poser une réflexion pointue sur la problématique de la constitution en Afrique.
Abordant le thème de son exposé « Heurs et Malheur de la Constitution en Afrique ». Monsieur Ndiaye soutient « qu’avec la constitution nous sommes au début et à la fin de histoire des sociétés africaines modernes, il n’y a pas de jour ou on ne fait pas allusion à la constitution, il n’y a pas un jour ou elle n’est pas magnifiée, blâmée ou contrariée»
A en croire le Docteur en droit, cela pose aujourd’hui la grande nécessité d’y réfléchir afin d’apporter des solutions.
Toutefois, il est revenu sur l’orthographe des mots « Heurs » qui ne signifie nullement l’heure du temps encore moins l’heurt qui signifierait choc, rencontre ou opposition. Mais ici Heurs veut dire une manière de replonger le monde dans la nécessité d’appréhender les concepts et notions. Heurs est un terme latin qui a trait au bonheur, à l’espoir.
Pour Monsieur Ndiaye, notre bonheur ou notre malheur aujourd’hui est un jeu de mot, la problématique de la constitution en Afrique montre un antagonisme apparent, tiraillé entre le bonheur et le malheur. Presque un peu partout en Afrique des hommes et des femmes s’organisent pour s’éterniser au pouvoir, la constitution est tripatouillée, révisée, avec des coups d’Etats, qui ne sont jamais promptes au respect de la constitution.
Par ailleurs, il a magnifié et a salué l’exemple du Mali et du Bénin qui sont une référence pour les autres pays africains en termes de respect de la constitution.
« Notre problème majeur ce sont les hommes qui nous dirigent » souligne t-il, une façon de montrer la grande responsabilité de nos dirigeants qui malmènent la constitution.
Aussi, il a remarqué une difficulté majeure due à un manque de ressources humaines avant d’ajouter « qu’il faut formater un nouveau citoyen dans l’espace universitaire avant d’inviter les gens à une culture de la démocratie ».
Dans son intervention, le directeur du laboratoire (LEPJPO) M. Sy a souligné que cette conférence constitue un complément de cours pour les étudiants de tous les niveaux. Et a fait s’avoir qu’en dehors de l’Etat l’opposition et la société civile ont également leur part de responsabilité dans la marche de la constitution. Il a aussi réitéré qu’il serait bon de repenser la constitution en l’adaptant à l’Etat et au peuple.
Même son de cloche pour Ahmadou Tidiane Ly secrétaire général de la faculté des sciences juridiques et politiques qui a noté des hauts et des bats de la constitution du à un problème de culture et d’application.


BA Ibrahima

lundi 29 mars 2010

La coupe du monde

De nos jours, le football a atteint un tel niveau de développement qu'on pouvait songer qu'il est devenu un raccourci pour sortir de la pauvreté.Combien de footballeurs de haut niveau y a t-il en Afrique ?
On les compte par milliers mais leur impact sur le développement économique du continent n'est pas majeur.
Cependant,si nous prenons l'enjeu de la coupe du monde sur le plan économique d'un pays ,nous voyons en dépit des dépenses colossaux pour la construction des infrastructures ,la coupe a un effet très important sur le plan touristique. Le tourisme est un levier de l'économie.
Bien vrai que l'Afrique du sud a dépensé des milliards pour l'organisation de ce rendez mondial mais en contre parti elle pouvait en gagner davantage surtout sur le plan touristique.
Mais d'autre part ,il est important de noter que la coupe du monde depuis son avènement jusqu'à nos jours n'est organisée que dans des pays développés .Ce qui nous empêche d'entrer dans certains comparaison.Il serait savant de l'organiser dans un pays pauvre pour pouvoir décrypter réellement son impact sur le développement.

dimanche 21 mars 2010

La faim


la faim voici un problème vieux comme la vie même ,pour les hommes un problème vieux comme l'humanité et une des équations qui permettent de mettre en jeux la survie de l'espèce humaine .Il est des millénaire déjà que la faim a fait des ravages en Égypte berceau de la civilisation universelle.L'Europe aussi a connu des périodes de famine et de disette avant de se plonger dans l'ère du développement .

La faim n'est pas seulement liée à une absence de nourriture en quantité ou à une manque totale de nourriture .Elle est aussi liée à une nourriture mal composée même si celle-ci est suffisante .

Cela veut dire tout simplement qu'une alimentation doit être suffisante en quantité et en qualité,complète et équilibre.Cette alimentation est calculée en terme de calories, ce qui doit être la masse d'aliment quotidien par exemple.

En effet, si on analyse le problème sous cet angle on voit que plus de la moitié de la population mondiale est mal nourris et cet état s'aggrave de plus en plus du fait de l'augmentation de la population alors que la production est en baisse, conséquence du réchauffement climatique.

Ce faisant ,si on analyse le problème suivant ce cheminement nous voyons que la faim n'est seulement l'apanage des pays pauvres même les pays riches en souffre .Elle frappe des classes entières dans les pays avancés .Il est donc question de bien nourrir la population.

Cependant,l'on peut dire sans se tromper que c'est dans les pays pauvres qu'on retrouve les cas de famine les plus accusés.La faim est une partie de la pauvreté.L'Afrique continent le plus pauvre est aujourd'hui un berceau de la famine c'est pourquoi elle est la cible prioritaire des organismes internationaux en vue de lutter contre la pauvreté et instaurer l'autosuffisance alimentaire.

lundi 15 mars 2010

La taniére accouche de nouveaux lionceaux


Une lueur d'espoir telle est la métaphore qu'on pouvait utiliser pour parler de la brillante victoire des lions du Sénégal le 03 mars dernier à Volos à 300km d'Athénes.

L'équipe nationale du Sénégal conduite par le duo Amara Traoré et Abdoulaye Sarr parait sortir d'une longue période d'apocalypse après le miracle de 2002.

Toutefois, les poulains de Amara devront s'efforcer de persévérer dans cette voie en vue de redonner du souffle au football sénégalais parti en chômage depuis belle lurette.

La lutte sénégalaise, un raccourcis vers les millions












Jadis ,organisée dans les villages après les récoltes saisonnières pour fêter la moisson, la lutte de nos jours est devenu une entreprise pour se faire argent.
En effet, c'est une jacquerie de dire que la lutte aujourd'hui est la voie la plus rapide pour s'enrichir.
Le choc du 4 avril prochain d'ailleurs en est une parfaite illustration. Le roi des arènes Sénégalaises face au chef de file de la "génération boulfaalé" ont battu le record des contrats avec environ 200millions de FCFA pour chaque lutteur.
Ce faisant,la banlieue dakaroise est devenue une véritable pépinière pour l'arène.
La lutte y est incontestablement le sport roi.
Le "dream" des jeunes est de devenir un jour des champions à l'instar de Tayson et de Yékini

vendredi 19 février 2010

Désinformation ou Mésinformation


A l'ère d'une civilisation technologique,la nécessité d'une bonne information n'est plus à démonter. Vérifier l'orthographe
Les quotidiens,les bulletins d'informations à la radio ou à la télé sont devenus une coutume pour l'homme policé du 21e siècle.
C'est comme manger et boire, on ne peut plus s'en passer.
En effet ,la bonne information joue manifestement un rôle plus important que ce que l'on pouvait imaginer.Elle est un agent de liaison , un médiateur entre le pouvoir et la population.
Aujourd'hui grâce aux médias ,le villageois comme le citadin participent directement à la politique de ses gouvernants.Toute décisions prise , ou toute lois votée est relayée directement à la base par les médias.Dans cette interaction entre gouvernants et gouvernés le mythe de jadis qui les liait est en passe de disparaitre.
Toutefois,en Afrique ,l'idée d'une bonne information est une chimère.Entre pouvoir et presse c'est toujours un jeu de chat et de souris.Dans la plupart des pays la presse sert lamentablement le pouvoir en place, l'idée du pouvoir , sa position sont l'encre de la plume des journalistes.
Cette situation hostile à la démocratie pose un véritable problème de liberté de la presse et d'opinion,qui auréolent notre sphère médiatique.On sait tous qu'il n'y pas de démocratie sans médiats indépendants.

L'on sait déjà avec Jean Fouratié que le défaut de l'information est un vrai fléau contre le progrès dans le monde actuel .L'information est un remède contre l'instabilité.

Aujourd'hui il est triste et amer de constater que la plupart de nos pays sont secoués par une épidémie de conflits de toute sorte et toute ordre,conflits ethniques,religieux ou politique.

Au demeurant , ces conflits pourraient s'éviter par une prise de conscience et une nouvelle modification des mentalités.Mais pour la réalisation de telles perspectives,il faut mettre les gens au centre du monde ,en rendant compte des fait,autrement dit en mettant à leur disposition la bonne information ,la vraie information.L'information qu'il faut au citoyens qui veut.

Est il encore logique de songer à une Afrique où la démocratie telle que Montesquieu l'avait comprise soit consomable ? Voltaire disait en son siécle "aujourd'hui tout est bien voilà notre illusion,demain tout sera bon voilà notre espérance"Révons et espérons pour transformer notre Afrique.

lundi 15 février 2010

bienvenue

bienvenu sur le blog de Ibrahima,c'est l'occasion pour moi de s'ouvrir sur le monde