L’architecture coloniale revisitée
En 26 minutes, Djembira Cheikh Mohamed plonge le spectateur dans une ville de Dakar à deux visages.l’un marqué par des architectures coloniales avec des rues baptisées par les colons et l’autres par des constructions modernes,des rues rebaptisées et gommant une partie d’une mémoire.
« Dakar, un miroir sur une mémoire coloniale » est un documentaire qui retrace l’histoire de la création de Dakar depuis la communauté lébou en passant par l’époque coloniale pour venir à la période post -coloniale.
Le spectateur est plongé dans des univers marqués par différentes périodes.
Une période aux architectures coloniales, avec des rues qui portent les noms des figures emblématiques de la colonisation (Albert Sarraut, André Pétavin, George Pompidou…).Mais c’est aussi une ville coloniale avec ses édifices à l’image du marché Kermel qui date de 1910, de l’hôpital Le Dantec 1912 du marché Sandaga etc.
Le documentaire c’est aussi Dakar sous un autre visage avec des rues rebaptisées (Blaise Ndiagne, Lamine Guèye, Hassan II). Un voyage à deux temps qui évitent le spectateur à une réminiscence, une rétrospection sur les processus de la construction de la ville.
L’objectif pour Djembira Cheikh Mohamed, le réalisateur est de jeter un regard pointu sur l’architecture et l’adressage urbain hérités de la colonisation.
Ainsi à travers ses interlocuteurs,il remet en question la manière dont certaines rues sont rebaptisées sans l’aval de la communauté.Car ne pas devrant être seulement des questions administratives.
« Dakar un miroir sur une mémoire coloniale » c’est aussi une comparaison entre Dakar et les autres villes du monde empreintes de l’histoire à l’image de la vielle Paris, de la vielle Rome etc.Une comparaison qui conduit le réalisateur à se livrer à la fin à une interrogation : « A quand la vielle Dakar ? »Et sur cette question Djembira est pessimiste, et son sentiment est la conséquence d’une culture de destruction des Dakarois et l’érection des immeubles à la place des édifices historiques. Le réalisateur rêve d’une ville dotée d’une cohérence urbaine faisant sa beauté.
Par ailleurs, pour plus de parité Djembira invite à ce que certaines rues soient rebaptisées sous les noms de certaines femmes qui ont marqué l’histoire comme Isseu Niang, Caroline Diop, Ken Bougoul.
En 26 minutes, Djembira Cheikh Mohamed plonge le spectateur dans une ville de Dakar à deux visages.l’un marqué par des architectures coloniales avec des rues baptisées par les colons et l’autres par des constructions modernes,des rues rebaptisées et gommant une partie d’une mémoire.
« Dakar, un miroir sur une mémoire coloniale » est un documentaire qui retrace l’histoire de la création de Dakar depuis la communauté lébou en passant par l’époque coloniale pour venir à la période post -coloniale.
Le spectateur est plongé dans des univers marqués par différentes périodes.
Une période aux architectures coloniales, avec des rues qui portent les noms des figures emblématiques de la colonisation (Albert Sarraut, André Pétavin, George Pompidou…).Mais c’est aussi une ville coloniale avec ses édifices à l’image du marché Kermel qui date de 1910, de l’hôpital Le Dantec 1912 du marché Sandaga etc.
Le documentaire c’est aussi Dakar sous un autre visage avec des rues rebaptisées (Blaise Ndiagne, Lamine Guèye, Hassan II). Un voyage à deux temps qui évitent le spectateur à une réminiscence, une rétrospection sur les processus de la construction de la ville.
L’objectif pour Djembira Cheikh Mohamed, le réalisateur est de jeter un regard pointu sur l’architecture et l’adressage urbain hérités de la colonisation.
Ainsi à travers ses interlocuteurs,il remet en question la manière dont certaines rues sont rebaptisées sans l’aval de la communauté.Car ne pas devrant être seulement des questions administratives.
« Dakar un miroir sur une mémoire coloniale » c’est aussi une comparaison entre Dakar et les autres villes du monde empreintes de l’histoire à l’image de la vielle Paris, de la vielle Rome etc.Une comparaison qui conduit le réalisateur à se livrer à la fin à une interrogation : « A quand la vielle Dakar ? »Et sur cette question Djembira est pessimiste, et son sentiment est la conséquence d’une culture de destruction des Dakarois et l’érection des immeubles à la place des édifices historiques. Le réalisateur rêve d’une ville dotée d’une cohérence urbaine faisant sa beauté.
Par ailleurs, pour plus de parité Djembira invite à ce que certaines rues soient rebaptisées sous les noms de certaines femmes qui ont marqué l’histoire comme Isseu Niang, Caroline Diop, Ken Bougoul.
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