lundi 10 mai 2010

VISITE DE LA GOUVERNEURE GENERALE DU CANADA


VISITE DE LA GOUVERNEURE GENRALE DU CANADA A L’UCAD

SON EXCELLENCE MICHAËLLE JEAN A INSISTE SUR L’IMPORATANCE DE LA PRESSE DANS LE PROCESSUS DE LA DEMOCRATIE.

Dans le cadre de sa visite de 5 jours au Sénégal, son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, la Gouverneure Générale du Canada était l’hôte de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar le vendredi 16 avril 2010. Introduisant une table ronde sur « le rôle des média dans l’émergence d’une nouvelle Afrique », elle est revenue sur l’importance des média dans les sociétés démocratiques.

« L’éducation est le chemin le pus sûr pour sortir de la précarité » c’est en ces termes que Michaëlle Jean la Gouverneure du Canada et représente de sa majesté Elisabeth II, a débuté son introduction. Mieux, l’éducation est la voie idéale pour éradiquer la misère. Elle est revenue sur le rôle prépondérant que ses parents ont eu à jouer dans sa formation d’Haïti au Canada tout en ayant un souvenir traumatisant du tremblement terre au mois de Février dernier dans son pays d’origine.

A l’en croire, informer est un devoir pour le journaliste mais celui-ci doit apprendre à le faire, en dépit des difficultés qui l’assaillent, dans les règles de l’art.

De son avis, la responsabilité citoyenne d’informer demeure un acte de rigueur et d’engagement avant d’ajouter que « éducation et information vont de paire dans cette quête incessante de liberté et de mieux- être ». En effet, qui dit information pense forcement à l’éducation. Le journaliste digne de ce nom, doit porter en bandoulière vigilance et clairvoyance pour empêcher qui que ce soit d’abuser des concitoyens et des concitoyennes, mais doit aussi s’efforcer de dénoncer les dérives et les bévues du pouvoir au lieu de se contenter de jouer le rôle de chien de garde du pouvoir.

Toutefois, elle a fait remarquer que l’Afrique doit faire bon usage des nouvelles techniques de l’information et de la communication pour faire prévaloir une bonne démocratie. « Nous vivons dans un monde que la rapidité des communications permet à chaque instant de capter sur le vif en nous d’en faire des instruments au service de la démocratie » a-t-elle réitéré. A l’heure où l’information voyage à la vitesse de l’électricité ou des impulsions du système nerveux, l’Afrique doit être au cœur de la bonne information et elle doit prendre le taureau de la démocratie par les cornes des média.

Après cette brève introduction, c’était autour de la directrice du centre des études des sciences et techniques de l’information(Cesti) Eugénie Rokhaya Aw de faire une présentation des panélistes.

Il s’agit entre autres de Mame Less Camara (enseignant au Cesti), Ben Peterson (Directeur exécutif de journalisme pour les droits humains).

Mr. Camara a procédé à une présentation de l’historique des média sénégalais. Soulignant ainsi deux grandes époques très importantes dans l’évolution de la presse au Sénégal. Une époque allant de 1856 aux années 80

Selon l’enseignant au CESTI, la date de 1856 correspond à la présence de la première imprimerie à Saint Louis du Sénégal et les années quatre vingt marquent l’entrée en série des groupes de presses.

Par ailleurs, il a aussi noté le rôle éminent que les radios jouent dans la démocratie au Sénégal grâce aux langues nationales. Elles font comprendre à la population que le pouvoir s’exerce par leurs mains et de leurs volontés.

Quant à Ben Peterson, il a insisté sur la formation des journalistes et sur un nouveau modèle d’organisation médiatique.

La séance a été clôturée par le dernier mot de Mme son excellence la Gouverneure générale du Canada qui s’est félicitée de la pertinence des panélistes avant de saluer la coopération entre les deux pays.

BA IBRAHIMMA

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