Face aux difficultés du présent, les vendeurs de ces objets d’art souhaitent avoir un jour un endroit bien aménagé où ils auront la possibilité d’exposer normalement leurs produits. Ils soutiennent que ce serait une façon de valoriser davantage le secteur du tourisme, mais aussi l’image de la culture sénégalaise. «Nos tableaux mettent en valeur des symboles forts et représentatifs, des figures historiques et religieuses comme Lat Dior, Cheikh Amadou Bamba …», argue Pape.
vendredi 8 juin 2012
SANDAGA : LE MANQUE D’ESPACE ET LES RABATTEURS COMPROMETTENT LA VENTE DE TABLEAUX SOUS-VERRE
Face aux difficultés du présent, les vendeurs de ces objets d’art souhaitent avoir un jour un endroit bien aménagé où ils auront la possibilité d’exposer normalement leurs produits. Ils soutiennent que ce serait une façon de valoriser davantage le secteur du tourisme, mais aussi l’image de la culture sénégalaise. «Nos tableaux mettent en valeur des symboles forts et représentatifs, des figures historiques et religieuses comme Lat Dior, Cheikh Amadou Bamba …», argue Pape.
mercredi 6 juin 2012
lundi 4 juin 2012
mardi 29 mai 2012
lundi 7 mai 2012
jeudi 3 mai 2012
"Ma peinture, moi et mon monde", l’univers extase de Mbida
jeudi 19 avril 2012
Macky à la recherche du temps perdu…
Les passations de services entre les différents ministères sont presque terminées. Le nouveau gouvernement de l’ère 01 de Macky Sall s’est officiellement installé. Les jours se suivent mais ne se ressembleront plus pour le président de la République ainsi que son équipe. Lesquels sont appelés à relever des défis titaniques dont les enjeux sont bien inscrits dans le temps. Donc, inutile de rappeler qu’ils seront jugés en fonction des réalisations faites dans la mesure de l’horloge. Et que la pertinence de leurs œuvres sera évaluée à l’aune du temps comme leurs pairs. Face à la complexité des épreuves : difficultés financières, demande sociale, crise scolaire, redressement des institutions, la liste est loin d’être exhaustive, c’est une véritable course contre la montre qui s’est déclenchée. Tout pour venir à bout des cicatrices mal fermés de l’alternance du 19 mars 2000 nées des promesses avortées d’un peuple victime de plusieurs décennies de prison sans murs. Et le plus crucial de ces dossiers demeure celui de la Casamance où les œillets sont déjà fanés sous l’ère «Wadienne».
Il n’est jamais assez de le répéter, les défis sont énormes pour le nouveau pouvoir. Même si au demeurant, on affiche une confiance de guerrier. L’impossible est bien possible pour le premier ministre Abdoul Mbaye et son camarilla.
200 milliards, à en croire, le porte parole du gouvernement, Serigne Mbaye Thiam, seront nécessaires pour juguler les urgences du présent et tenir encore en haleine l’espoir du peuple Sénégalais. Lequel espoir est jailli du calice de la vallée de promesses de campagne du président de la République. C’est bien possible d’en trouver. Et ce, du moment où beaucoup de partenaires ont renouvelé leur confiance au pays de la Téranga. La banque mondiale entre autres partenaires de taille du Sénégal a déjà annoncé les couleurs. Et ce n’est pas tout. Macky Sall a reçu en audience en fin de semaine dernière, Claude Dauphin, le patron de la société de courtage pétrolier et d'affrètement maritime. Selon Baba Diao, l’un des conseiller du président, des négociations en vue de la mise en place d’une future usine de stockage du pétrole sont en cours. Ce qui laisse présager que le prix du carburant pourra baisser prochainement.
Enfin sur l’épineux et complexe dossier de la Casamance, le nouveau locataire du palais ne semble pas vouloir perdre du temps. A peine investit, sa première visite officielle s’est portée sur notre voisin : la Gambie. Un honneur fait à son homologue Gambien, Yaya Yammeh dont le principal but est d’arriver à une paix définitive dans cette partie verte du pays en proie à un conflit vieil de plus trois décennies. Le président Gambien a manifesté toute sa volonté de soutenir son pair dans cette perspective aux allures historiques. Si Wade avait promis de régler le problème, il ya douze ans, en 100 jours, Macky Sall bien qu’impatient d’être le premier président a fumé avec les rebelles le calumet de la paix et a trouvé une solution au plus long conflit d’Afrique, se veut prudent. Mais il reste déterminé à marquer la postérité sur la longue et complexe piste de la recherche du temps perdu par le président sortant, Me Abdoulaye Wade.
Ibrahima BA
mercredi 7 mars 2012
Macky
« Mathématiquement, la victoire du candidat Macky Sall est consacrée suite aux fortes alliances nouées avec les différentes candidats ainsi que les forces vives de la nation à travers les assises nationales», a remarqué le coordonnateur national du mouvement, le professeur Souleymane Fall. Et non sans appeler à traduire cet élan militant et citoyen en actes concrets à l’occasion du scrutin du 25 mars prochain en se rendant massivement dans les urnes. « Nous demandons aux Sénégalais d’aller voter massivement, de sécuriser leur vote, de collecter des projets verbaux et des les acheminer dans les commissions de recensement des votes » a-t-il indiqué. Estimant que les 48 % des électeurs qui n’ont pas voté leur sont favorables, le CIREM les invite à remplir leur devoir civique au second tour de la présidentielle. L’autre point que les partisans de Macky Sall ont abordé à l’issu de ce point presse concerne le problème qui secoue le monde l’éducation. Sur ce, ils appellent les syndicats d’enseignants à opérer un sursaut de patriotisme pour sauver l’année.
mardi 3 janvier 2012
OMAR WADE ALIAS AMBASSADEUR DU RIRE:COMEDIEN TOUT COURT
Reconnu comme le comédien chevronné des étudiants, Omar Wade, 30 ans, qui s’affuble du sobriquet «Ambassadeur du rire» a fait sa mue. Ce, après avoir trimballé un moment. Dans sa valise une nouvelle production qui s’intitule «les visas du rire».
La voix de certains êtres a des grâces sensuelles, irrésistibles. La saveur exquise des choses à manger. Et Omar Wade plus connu sous le sobriquet de «Ambassadeur du rire» en fait partie. Un talent qui impressionne plus d’un. Des prestations qui laissent toujours un auditoire excité et pleurant de rire. Telle est à peu près, autant de caractéristiques renvoyant à ce jeune comédien. Lequel depuis une décennie a totalement intégré le septième art.
Parcours
Un petit regard dans le rétroviseur, nous amène à considérer la vie de ce jeune comédien à un scénario de théâtre, moins qu’un conte de fées mais plus la quête déterminée d’un accomplissement social. Cependant, le making of de son parcours pour le moins que l’on puisse dire donne l’impression d’une vie bien riche pour ne pas dire remplie en dépit de ses 30 piges.
Chez ce natif de Rufisque, il y a juste trois décennies, le hasard n’a pas sa place, tout est venu suivant l’ordre normal des choses. Et certainement, il ne s’est pas trompé en forçant à l’orée de sa vie une carrière de comédien. Né un 27 mars marquant la célébration de la journée internationale du théâtre, comme l’eau remontant à sa source, il n’a fait que suivre son destin en intégrant la comédie. Sa profession est une longue histoire .Déjà, à l’école primaire, il commençait à faire des prestations dans les années 90. «On m’appelait Baye Ely. (Allusion à un célèbre artiste de la troupe de Daray Kocc)», se souvient-il, l’air nostalgique. C’est ainsi qu’au collège son talent va s’exploser, en jouant dans les différents clubs et à l’occasion des activités socio-éducatives et culturelles. De surcroit, il intégre les clubs d’Education à la vie familiale(EVF) dans lesquels il interprète des sketchs ayant trait à des thèmes tels que le Sida, la drogue, la reproduction des jeunes. Et c’est ce chemin qu’il l’a mené pleinement dans la comédie.
Pourtant, en dépit d’un engagement qui lui prive de son temps, il reste le meilleur élève de sa classe. «J’ai toujours été le premier à l’école. J’avais des moyennes de 18 et de 19», se glorifie t-il .L’obtention de son bac en 2002, permettra au jeune comédien de voir sa profession marcher comme sur des roulettes. Au campus de l’Université Cheikh Anta Diop, il devient le maitre incontesté. Sa réputation devient de jour en jour grandissante. Il est invité dans toutes les festivités des amicales. «Il arrivait que je joue plus de huit fois dans la journée». Damant le pion à ses pairs comme Sanekh et Koutia qui avaient l’habitude de chauffer les journées intégration de ces amicales, il gagne la sympathie de ses camarades étudiants. Ces derniers, le baptise «l’ambassadeur du rire».Une manière de montrer sa particularité avec les autres.
Il joue dans plusieurs langues (français, wolof, anglais et allemand).Wade dans son dessein de vouloir se particulariser des autres, opte de ne pas demander de cachets pour ces prestations. «Je leur disais de ne pas me payer si je ne leur fais pas rire». Mais comme il a la facilité d’attirer l’attention sur lui et de faire rire son entourage, il gagne le pari. Omar Wade, un ambassadeur sans siège mais où nul n’a besoins de remuer ciel et terre pour obtenir un visas. «Je suis l’ambassadeur des ambassadeurs. Je suis le seul à donner des visas gratuitement. J’en apporte à tous ceux qui veulent bien séjourner au pays du rire», dit t-il d’une voix humoristique. Il a la comédie dans le sang, on l’écoute avec plaisir comme on regarde couler une source.
Comédien engagé
Taille élancée, physionomie distinguée, couleur d’ébène, «Ambassadeur du rire» a la vocation d’être un comédien de rupture. C’est pourquoi avoue t-il son choix de vouloir se spécialiser dans le «One Man show», une façon d’apporter une nouvelle touche dans son domaine. Il se veut un humoriste engagé .Le porteur de flambeau des bonnes causes. D’ailleurs, c’est qui lui a valu l’estime des étudiants. «Lors de mes prestations à l’Université, dans mes sketchs, je plaidais toujours pour qu’on augmente les chambres des étudiants, en plus de les orienter. Ce qu’ils disaient en catimini je le disais haut tout en faisant rire », souligne t-il. Le spécialiste du «One man show» a très souvent participé à des journées mondiales de lutte contre le Sida ou le paludisme.
Marié, il y a quelques mois à une Française, Françoise Calmes, qu’il a séduit de par ses talents d’humoriste, «Ambassadeur du rire ne s’occupe pas aujourd’hui que de son ambassade. Il est actionnaire dans une société de la place qu’il gère avec des amis. Membre de plusieurs organisations, coordonnateur du comité de lutte contre les violences et conflits dans le sport et coordonnateur national du réseau des opérateurs informaticiens du Sénégal.
Son talon d’Achille ? Il se fâche très vite, bien qu’il soit un humoriste hors pair, si l’on en croit son épouse.
Le jeune comédien n’est pas un épicurien, son temps libre, il le consacre au scrabble et au Jogging. Seulement, il aime le sape. Dans ses prestions, l’«Ambassadeur du rire »s’habille toujours en costume - cravate. Et pour lui l’habit fait le moine. «Quand on joue devant un parterre de personnalités, il est bon d’avoir un habillement bienséant. Car c’est comme ça que les gens pourront te respecter», soutient-il.
Une bonne nouvelle pour ses fans. En suivant le chemin tracé par son destin, le spécialiste du One man show ambitionne de sortir sa deuxième auto-production en vidéo après celle de 2009 intitulé : «l’hymne nationale du rire ». Le titre de cette nouvelle production est : « Pouvoir et opposition : du rêve ou du concret». Il y traite, bien évidemment, sous un ton humoristique, des thèmes ayant rapport à l’actualité.
«L’ambassadeur du rire » a aussi dans l’agenda, un sketch dénommé « les visas du rire».
IBRAHIMA BA