dimanche 11 avril 2010

AWADI au pinacle



EN CONFERENCE DE PRESSE AU CENTRE CULTUREL BLAISE SENGHOR
AWADI REND HOMMAGE AUX « PRESIDENTS D’AFRIQUE»
Après sunugal en 2008, Didier Awadi revient avec force sur la scène musicale sénégalaise .Il a procédé ce jeudi à la présentation de son nouveau album riche de 21 titres C’était en présence de nombreuse personnalités.
En conférence de presse ce jeudi au centre culturel Blaise Senghor, ce rappeur aux allures révolutionnaires est revenu sur son projet.
Awadi est sans l’un des figures les visibles du Hip Hop en Afrique Francophone.
A cette occasion, il a rappelé que « Président D’Afrique » est un spectacle positif qui s’adresse à la jeune génération, à qui il est question d’inculquer les valeurs africaines, mais aussi d’enseigner l’histoire de ses illustres fils à l’instar de PATRICE Lumumba, Sékou Tour é, Frantz Fanon. Ces figures ont laissé des traces dans l’histoire de l’Afrique sous le joug de l’occident pour ne pas dire coloniale mais également de l’Afrique sous" le Soleil des indépendances" pour reprendre l’expression de notre cher et regretté Amadou Kourouma.
En effet selon Awadi cet album est le fruit d’un travail d’une longue haleine ,5 ans de recherche de tournage et de mise en scène dans plus de quarante pays d’Afrique
Présidents d’Afrique est aussi une occasion de redonner de l’espoir à la jeunesse Africaine, qui depuis quelques années atteintes par l'illusion jusqu’au seuil de l’âme pense que son seul salut réside dans l’émigration.
Par ailleurs, pour ce rappeur à la quarantaine sonnée la mise en scène des images et la chorégraphie font voyager les gens à réfléchir sur le passé de l’Afrique.
Revenant sur la question du critère de choix la star du rap soutient « qu’il ne fallait pas choisir tout le monde mais des gens qui ont un parcours digne d’intérêt ».
Toutefois de nombreuses personnalités, des fiches et des proches d’éminentes figures qui ont émaillées les pages de l’histoire du continent étaient présents. I l s’agi de Roland Lumumba (fils de Patrice Lumumba) Mohamed Touré (fils de Sékou Touré) Blandine Sankara a (sœur de Thomas Sankara).
A l’en croire Monsieur Touré la jeunesse doit s’inspirer des héros historiques de l’AFRIQUE.
Unanimes, les intervenants à cette conférence qui entre également dans le cadre du cinquantenaire des indépendances ont tous reconnus que le salut de l’AFRIQUE reste son unification .Comme l’avait si bien compris KHUMAH au lendemain des indépendances « l’Afrique doit s’unir ou périr»
BA IBRAHIMA

conference de l'EJPO


CONFERENCE DE L’EJPO
THEME : HEURS ET MALHEURS DE LA CONSTUTITION EN AFRIQUE
Dans le cadre de ses activités d’animations scientifiques et culturelles, le laboratoire d’Etude juridique de la faculté des sciences juridiques et politiques (l’EJPO) a organisé ce samedi une conférence sous la houlette de son directeur le professeur Demba Sy sur le thème « Heurs et Malheur de la Constitution en Afrique ». Cette séance a été animée par Monsieur Ameth Ndiaye, Docteur en Droit et Maitre Associé à la Faculté des sciences juridiques et politiques.
Conscient de l’enjeux majeur de l’impact de la constitution dans la stabilité politique en Afrique, le professeur Amath Ndiaye n’a pas trouvé mieux que de poser une réflexion pointue sur la problématique de la constitution en Afrique.
Abordant le thème de son exposé « Heurs et Malheur de la Constitution en Afrique ». Monsieur Ndiaye soutient « qu’avec la constitution nous sommes au début et à la fin de histoire des sociétés africaines modernes, il n’y a pas de jour ou on ne fait pas allusion à la constitution, il n’y a pas un jour ou elle n’est pas magnifiée, blâmée ou contrariée»
A en croire le Docteur en droit, cela pose aujourd’hui la grande nécessité d’y réfléchir afin d’apporter des solutions.
Toutefois, il est revenu sur l’orthographe des mots « Heurs » qui ne signifie nullement l’heure du temps encore moins l’heurt qui signifierait choc, rencontre ou opposition. Mais ici Heurs veut dire une manière de replonger le monde dans la nécessité d’appréhender les concepts et notions. Heurs est un terme latin qui a trait au bonheur, à l’espoir.
Pour Monsieur Ndiaye, notre bonheur ou notre malheur aujourd’hui est un jeu de mot, la problématique de la constitution en Afrique montre un antagonisme apparent, tiraillé entre le bonheur et le malheur. Presque un peu partout en Afrique des hommes et des femmes s’organisent pour s’éterniser au pouvoir, la constitution est tripatouillée, révisée, avec des coups d’Etats, qui ne sont jamais promptes au respect de la constitution.
Par ailleurs, il a magnifié et a salué l’exemple du Mali et du Bénin qui sont une référence pour les autres pays africains en termes de respect de la constitution.
« Notre problème majeur ce sont les hommes qui nous dirigent » souligne t-il, une façon de montrer la grande responsabilité de nos dirigeants qui malmènent la constitution.
Aussi, il a remarqué une difficulté majeure due à un manque de ressources humaines avant d’ajouter « qu’il faut formater un nouveau citoyen dans l’espace universitaire avant d’inviter les gens à une culture de la démocratie ».
Dans son intervention, le directeur du laboratoire (LEPJPO) M. Sy a souligné que cette conférence constitue un complément de cours pour les étudiants de tous les niveaux. Et a fait s’avoir qu’en dehors de l’Etat l’opposition et la société civile ont également leur part de responsabilité dans la marche de la constitution. Il a aussi réitéré qu’il serait bon de repenser la constitution en l’adaptant à l’Etat et au peuple.
Même son de cloche pour Ahmadou Tidiane Ly secrétaire général de la faculté des sciences juridiques et politiques qui a noté des hauts et des bats de la constitution du à un problème de culture et d’application.


BA Ibrahima